mardi 27 novembre 2007

Quand les banlieues brûlent en France


Deux adolescents trouve la mort dans un accident de moto avec une voiture de police. Quelques heures plus tard c'est tout un quartier qui s'embrase. Le bilan est plutôt lourd. Des policiers blessés par arme à feu. Une école incendiée. Des magasins pillés. Des dizaines de voitures brûlées. Vu de l'étranger, on a du mal à croire que ces images viennent de France, un pays démocratique au coeur de l'Europe. Pourtant, la réalité est bien là.

D'un coté des centaines de jeunes, de l'autre des policiers. D'un coté des jets de pierres, de l'autre des jets de bombes lacrymogènes. D'un coté des cagoules, de l'autre des boucliers et des matraques. D'un côté un taux de chômage de 40%, de l'autre l'institution de la répression.

Vive le dialogue !


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve un peu simple de critiquer une institution de répression. Il faut régler le problème du chômage mais c'est pas faire de la répression que de stopper une émeute violente. D'autant que les blessées sont du côté des policiers uniquement. C'est un institution qui tente de faire respecter la loi. Je trouve ta critique trop simpliste.
http://idchange.sosblog.fr/

Frédéric a dit…

Merci pour ton commentaire. Le but de mon message n'est pas de critiquer la police. Elle est là pour stopper les débordements, c'est un fait. Ce que je critique c'est surtout la tension entre ce groupe de jeunes et la police, le manque flagrant de dialogue et de médiation. Je trouve halucinant d'avoir des émeutes à coup de pierre, à coup de bombes lacrymogènes dans un pays comme la France. il y a un manque criant de médiation entre ces jeunes et la société dans laquelles ils vivent. La police, et la répression ne sert qu'à masquer un problème... pas à la résoudre. D'où ma conclusion : Vive la dialogue.

Unknown a dit…

Le manque d education des parent en fait parti egalement .